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  • blog de l' association la plume de l' ain quelques rappel, et suivi de l' association. Cette association a pour but l' apprentissage de l' islam et de la langue arabe un des principale outil.
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السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 19:01

 

    

Signes d’adieu

Après le parachèvement de la religion et le contrôle par l’Islam de toute la situation, des signes d’adieu à la vie et aux vivants commencèrent à apparaître chez le Messager d’Allah  (que la paix et le salut soient sur lui), des signes que l’on pouvait entrevoir  dans ses paroles et dans ses actes.
 
Au mois du ramadan de l’an 10 de l’Hégire, il fit retraite pendant 20 jours, alors que d’habitude, il ne se retirait que pendant 10 jours ; Jibril, par deux fois, étudia avec lui le Coran.


Il dit lors de son pèlerinage d’adieu :

« Je ne sais pas si je vous reverrai l’année prochaine en ce même lieu. »

Il dit aussi alors qu’il était à Jamrat al-Akaba :
 
« Apprenez de moi vos rites. Ceci est mon dernier pèlerinage. »

La sourate « An-Nasr » (sourate 110 : ‘la victoire’) lui fut révélée au milieu  de la période du Tachrik. Alors, il sut  qu’il s’agissait là d’un signe d’adieu et que son âme allait le quitter.

Au début du mois de Safar de l’an 11 de l’Hégire, le Prophète (que la paix et le salut soient sur lui) se rendit à Uhud et fit une prière de recueillement pour le repos de l’âme des martyrs, en signe d’adieu. Par la suite, il s’en alla au Minbar et dit :

« Je vais vous devancer. Je vous sers de témoin. Par Allah ! J’observe à présent  ma destination. On m’a donné les clés donnant accès aux trésors de la terre (ou les clés de la terre). Par Allah ! Ce que je crains, ce n’est pas que vous retourniez au polythèisme après moi, toutefois je crains que vous ne vous mettiez à rivaliser. » 

Un jour, il sortit vers minuit et se rendit à Al-Baki’ où il demanda pardon pour les morts, disant :

« Que la paix soit sur vous, occupants des tombes, les vivants vous plaignent pour votre sort, mais les tentations de la vie arrivent comme les moments d’une nuit de ténèbres. Elles se succèdent et les dernières sont pires que les premières.»

Il leur fit une annonce en ces termes : 

«  Nous allons bientôt vous rejoindre.»


   

Début de la maladie

 

Au vingt-huitième ou au vingt-neuvième jour du mois de Safar de l’an 11 de l’Hégire, un lundi, le Messager d’Allah  (que la paix et le salut soient sur lui) assista à un enterrement à Al-Baki’.


Alors qu’il s’en revenait, il eut des maux de tête accompagnés d’une forte chaleur dont on voyait les effets au-dessus du bandeau qu’il portait à la tête.

Malade depuis onze jours, il ne cessait pourtant de diriger les prières, au total la maladie aura duré 13 ou 14 jours.

La dernière semaine

La maladie devint plus intense.

Le Prophète (que la paix et le salut soient sur lui) se mit à interroger au sujet de ses femmes.

A cet égard il disait :

« Où dois-je aller demain ? Où dois-je aller demain ? »

Celles-ci comprirent son propos et l’autorisèrent à aller où il voulait.

Il se dirigea vers chez Aicha, marchant entre Al-Fadl ibn Abbas et Ali ibn Abdû al-Mouttalib, la tête bandée, cheminant pas à pas au point d’entrer chez celle-ci et c’est là qu’il passa la dernière semaine de sa vie.

Aicha récitait des versets du Coran ainsi que les prières qu’elle avait pu mémoriser grâce au Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui).

Après une telle récitation, elle lui soufflait au visage et le massait de sa main dans l’espoir que son acte comporterait de la bénédiction.

Cinq jours avant le décès

Un mercredi, cinq jours avant le décès, le Prophète (que la paix et le salut soient sur lui) eut de la fièvre dans tout le corps.

Les maux de tête s’accentuèrent et alors, évanoui, il dit :

« Versez sur moi sept récipients d’eau puisée dans différents puits, avant que je n’aille vers les gens leur faire des recommandations.»

On le fit s’asseoir dans un récipient et ensuite lui versa l’eau au point qu’il se mit à dire :

« Ça suffit, ça suffit .»

Après cela, il se sentit soulagé et alors, entra dans la mosquée la tête entourée d’un bandeau enduit de graisse. Il s’assit sur le minbar et entouré d’une foule, prononça un discours qu’il exprima en ces termes :

« Qu’Allah maudisse les juifs et les chrétiens ! Ils ont adopté comme tombe les lieux de prière  de leurs Prophètes.»

Dans certains rapports, la formulation est la suivante :

« Qu’Allah combatte les juifs et les chrétiens, car ceux-ci ont adopté comme lieux de prière  les tombes de leurs prophètes.»

Il dit aussi :

« N’adoptez pas ma tombe comme une idole à adorer.»

D’autre part, il s’exposa à la vengeance en disant :

« Que ceux dont j’avais fouetté le dos se vengent, voici mon dos. Que ceux  dont j’avais brisé la réputation se vengent.»


Cela dit, il descendit, accomplit la prière du Dhohr puis retourna sur le minbar. Alors, il reprit les recommandations et autres. À ce niveau, quelqu’un dit : « Tu me dois trois dirhams.» À cela, il répondit :

« Donne-les-lui, toi Fadl ! »

puis fit des recommandations au sujet des Ansar, en ces  termes :

« Je vous recommande les Ansar, car ils constituent ma chaise et ma malle. Ils ont fait leurs devoirs et à présent il leur reste de jouir de leurs droits. Acceptez leur bienfaisance et pardonnez leurs mauvaises actions.»

Dans un autre rapport, il dit :

« Les gens deviennent plus nombreux. Les Ansar, eux, deviennent moins nombreux, au point d’être comparables à du sel dans un mets. Alors, quiconque d’entre vous détient un pouvoir par lequel il est en mesure de nuire ou de bien faire, n’a qu’à accepter leurs bienfaits et pardonner leurs mauvaises actions. »

À cela, il ajouta :

« Allah avait donné à Son serviteur à choisir entre deux choses : lui faire obtenir tout ce dont il avait besoin dans la vie ou le faire profiter de ce qu’il y a auprès de Lui. Le serviteur préféra la deuxième position. »

Sur ces mots selon Abû Sa’id Al-Khoudri, Abû Bakr pleura et dit :

« Nous te rachetons en t’offrant à la fois nos pères et nos mères.»
Remplis d’admiration, les gens dirent : « Regardez ce vieillard ! Le Messager d’Allah 
(que la paix et le salut soient sur lui) raconte qu’Allah l’avait fait choisir entre les délices de la vie et ce qu’il y a auprès de lui et voilà que ce vieillard  se met à dire : «  Nous te rachetons en t’offrant nos pères et nos mères.»
Le serviteur en question était le Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui). Abû Bakr en sait plus que nous.»

Par la suite, le Prophète (que la paix et le salut soient sur lui) dit :

« L’homme le plus généreux à mon égard dans sa compagnie et dans ses biens est Abû Bakr. Si je devais choisir un ami, autre que mon Seigneur, c’est lui que je choisirais comme ami.»

Toutefois, la fraternité et l’amour dans le cadre de l’islam, ne laissent, dans la mosquée, s’ouvrir aucune porte, sauf celle d’Abû Bakr.

Quatre jours avant le décès

Un jeudi, quatre jours avant le décès, le Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui) dit sous l’effet de la douleur :

« Venez ! Je vais vous rédiger un document qui permettra de ne pas vous perdre.»
 
Il disait ceci en présence des gens dont Omar ibn Al-Khattab.

Celui-ci alors, dit : « Il vous parle sous l’effet de la douleur, vous avez le Coran, le livre d’Allah vous suffit.» Toutefois, les gens divergèrent et se mirent  à discuter. Certains d’entre eux dirent : «  Approchez ! le Messager d’Allah va vous rédiger un document.» 

D’autres  suivirent le point de vue d’Omar. Lorsque les discussions eurent atteint leur paroxysme, le Messager d’Allah 
(que la paix et le salut soient sur lui) dit :

« Allez-vous-en ! »

Ce jour-là, il fit trois recommandations : Expulser les juifs, les chrétiens et les polythéistes de la péninsule arabe, traiter les délégations comme à l’accoutumée.

S’agissant de la troisième recommandation, le rapporteur ne s’en souvient pas.

Il se peut que celle-ci se rapporte à la prise en considération du livre et de Sunnah, à la mise en route de l’armée d’Osama ou à la prière et à la bienfaisance.

Jusqu'à ce jour, le Prophète (que la paix et le salut soient sur lui) dirigeait les cinq prières, malgré sa maladie, c'est-à-dire jusqu'au jeudi situé à 4 jours de sa mort. 

Ce jour-là, il dirigea la prière du Maghrib où il récita la sourate « Al-Moursalat » (sourate 77 : ‘ les envoyés’)  comme à l’accoutumée.

Au moment de la prière d’al- Isha la maladie devint plus grave l’empêchant même de sortir de chez lui pour aller à la mosquée.

A cet égard Aicha raconte :

«  Le Prophète (que la paix et le salut soient sur lui) dit : « Les gens ont-ils prié ? » 
Nous répondîmes : «  Non ! Messager d’Allah, il sont en train de t’attendre.»
Il reprit : « Mettez-moi de l’eau dans le récipient.» 
Nous mîmes de l’eau dans celui-ci.
Alors, il s’assit, ensuite allait se lever avant de s’évanouir.
Revenu à lui, il dit : « Les gens ont-ils prié ? » 
Sur ces mots, il s’évanouit une deuxième fois, puis une troisième fois avant de s’évanouir comme la première fois, lorsqu’il essayait de se lever.
Après cela, il envoya auprès d’Abû Bakr lui donnant l’ordre de diriger la prière.
En ces jours, celui-ci dirigea dix-sept prières, ce qu’il n’avait jamais fait du vivant du Prophète (que la paix et le salut soient sur lui): la prière d’al- Isha du jeudi, la prière du Fajr du lundi et quinze autres prières entre les deux jours en question. 
Aicha consultât  trois ou quatre fois le Prophète (que la paix et le salut soient sur lui) lui demandant de retirer l’imamat de Abû Bakr  de manière à ce que les gens ne fussent pas pessimistes à son égard.
Celui-ci, toutefois, refusa et dit : «  Vous êtes les compagnes de Youssouf. Allez voir Abû Bakr ! Qu’il dirige les prières.»


Un ou deux jours avant le décès

Le samedi ou le dimanche le Prophète se sentit mieux et escorté par deux hommes  sortit  pour effectuer  la prière du Dohr.

C’était Abû Bakr qui dirigeait la prière. 

Le voyant venir, celui-ci se mit à replier, mais il lui fit un signe, lui ordonnant de ne pas reculer ; après quoi il dit :

« Installez - moi à côté de lui. »

Les deux hommes alors l’installèrent à côté, à gauche d’Abû Bakr.

Celui-ci imita la façon de prier du Prophète et faisait entendre aux gens le Takbir.

Un jour avant le décès

Le dimanche, le jour avant le décès  le Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui)  affranchit ses esclaves, fit une aumône de six ou sept dinars qu’il avait avec lui et donna ses armes aux musulmans.

La nuit, Aicha envoya sa lampe chez une femme disant :

«  Mets-nous de l’huile de graisse dans notre lampe.»

La cuirasse du Prophète était hypothéquée chez un juif pour 30 sâa d’orge.

Le dernier jour

Selon Anas ibn Malik, les musulmans, alors qu’ils accomplissaient la prière du Fajr du lundi, prière dirigée par Abû Bakr furent surpris de voir le Prophète lever le voile séparant la mosquée de la maison de Aicha pour leur jeter un regard à un moment où ils étaient en rangs.

Ce faisant, il sourit et rit.

Alors, Abû Bakr se ravisa et voulut regagner les rangs pensant que le Messager d’Allah 
(que la paix et le salut soient sur lui)  aller prendre part à la prière.

Les musulmans, à en croire Anas, furent alors remplis de joie.

Toutefois par un signe de main le Messager d’Allah 
(que la paix et le salut soient sur lui)  leur donna l’ordre de continuer la prière et ensuite, restant dans la chambre, lâcha le voile de séparation. 

Après cette prière le Prophète ne vécut  pas jusqu’à une autre.

Peu après le milieu de la matinée, il appela sa fille Fatima et lui souffla quelque chose à l’oreille.

Alors, celle-ci s’en alla en pleurant.

Il l’appela une deuxième fois, puis lui souffla autre chose.

Cette fois, celle-ci éclata de rire.

À ce sujet Aicha dit :

« Après cela nous avons interrogé Fatima cherchant à être informé et celle-ci nous dit : "Le Prophète m’a dit qu’il allait mourir et j’ai pleuré.
Ensuite il m’a informé que de toute sa famille je serai la première à le rejoindre et j’ai alors éclaté de rire." 
Le Prophète annonça à Fatima qu’elle était la maîtresse des femmes des mondes.» 


Constatant le chagrin qui envahissait le Messager d’Allah 
(que la paix et le salut soient sur lui) , celle-ci dit : « Je plains mon père.»

Toutefois, le Prophète dit :

« Ton père n’aura plus de chagrin à partir de ce jour.»

Il appela Al-Hassan et Al-Houssayn leur donna un baiser et recommanda le bien à leur égard, puis fit venir ses épouses auxquelles il consacra des exhortations et des rappels.

Sa douleur s’intensifiait, mêlée du poison qu’il avait consommé à Khaybar.

A cet égard il disait :

«  Aicha, je ne cesse de sentir l’effet du mets que j’avais consommé à Khaybar. Je sens à présent mon artère aorte se rompre à cause de ce poison.»

Il s’était couvert le visage avec un morceau à lui qu’il enlevait toutes les fois qu’il se sentait gêné disant : 
«Il en est ainsi »

Ses dernières paroles et ses dernières recommandations au gens furent :

« Qu’Allah maudisse les  juifs et les chrétiens qui ont adopté comme lieu de prière la tombe de leurs prophètes (avertissement contre les pratiques de celle-ci) ne confinez pas ma religion en Arabie. »

Il fit aux gens une recommandation en disant :

«  La prière, la prière et la bienfaisance.»

Cela, il le répéta plusieurs fois.


L’agonie

L’agonie commença.

Aicha l’appuya sur elle tout en disant :

« Il est des faveurs qu’Allah m’a accordées : le fait que le Messager d’Allah 
(que la paix et le salut soient sur lui) meure chez moi appuyé contre ma poitrine et qu’au moment de sa mort s’unissent ma salive et la sienne.» 

A ce moment précis, entra Abdû-ar-Rahman ibn Abû Bakr tenant dans sa main un cure-dents.

Alors, je lui dis : « Je te donne ?» 
Il opina la tête.
Ensuite je lui donnai et il tint fortement, après, je lui dis : « Veux-tu que je te le ramollisse ?»
Il opina la tête.
Alors, je ramollis le cure- dents ; après quoi, il le réclama.
Un certain rapport précise que le Prophète s’est bel est bien curé les dents.
Alors que devant lui, il y avait une cafetière contenant de l’eau, il se mit à y introduire ses mains pour ensuite les passer sur son visage en disant :
« Il n’y a de divinité en vérité qu’Allah. Certes ! La mort comporte un état comateux. »


Dès qu’il eu fini de se curer les dents, il leva sa main ou son doigt et du même coup son regard était tourné vers le plafond.

Ses lèvres bougèrent.

Alors Aicha lui prêta l’oreille et l’a entendu dire :

« Avec ceux à qui tu as accordé tes faveurs parmi les Prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux. Seigneur ! Pardonne-moi ! Sois clément avec moi ! Fais-moi rejoindre l’Éternel ! Seigneur ! L’Éternel».


Il répéta trois fois les dernières paroles puis sa main s’inclina et il rejoignit l’Éternel.

Certes ! Nous appartenons à Allah et c’est à Lui que nous retournerons. 

Cet évènement eu lieu un peu après le milieu de la matinée du lundi 12 du mois de Rabi'oul Awwal de l’an 11 de l’Hégire, alors que le Messager d’Allah 
(que la paix et le salut soient sur lui) avait 63 ans et 4 mois.

La grande tristesse des compagnons


La douloureuse nouvelle se répandit. Médine s’obscurcit dans ses compartiments et ses horizons.

À cet égard, Anas dit :

« Je n’ai  jamais vu un jour aussi beau et lumineux que celui où nous avons rencontré le Messager d’Allah 
(que la paix et le salut soient sur lui). Je n’ai jamais vu un jour aussi obscur  et aussi laid où celui-ci nous a quittés.» 

Après la mort du Prophète, Fatima dit :

«  Mon père a été rappelé à Allah. Son abri sera le paradis firdaws. Nous en annonçons la mort à Jibril.»


La position de Omar

Omar ibn el Khattab, debout se mit à dire :

« Certains des hypocrites prétendent que le Messager d’Allah est mort, non ! Le Messager d’Allah 
(que la paix et le salut soient sur lui) n’est pas mort ; il est allé auprès de son Seigneur, de la même manière que l’avait fait Moussâ ibn Imran qui, pendant 40 nuits avait quitté son peuple pour ensuite rejoindre celui-ci, après qu’on eût dit qu’il été mort. Par Allah ! Le Messager d’Allah reviendra à coup sûr et coupera les mains et les pieds de ceux qui prétendent qu’il est mort. »

La position d’Abû Bakr
  
Abû Bakr arriva, monté sur un cheval, en provenance de sa maison située à As-Sanh.

Il descendit et entra dans la mosquée sans ne rien dire à personne.

Aussitôt les gens vinrent à lui, laissant Omar là où il était.

Alors, Abû Bakr dit :

« À Présent, ceux d’entre vous qui adoraient Muhammad, qu’ils sachent que Muhammad est mort. Ceux d’entre vous qui adoraient Allah, qu’ils sachent qu’Allah est vivant et ne saurait mourir. En effet Allah dit (traduction rapprochée) : 

« Muhammad n'est qu'un messager - des messagers avant lui sont passés. S’il mourait, donc, ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos talons ? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera bientôt les reconnaissants. » Sourate 3 : 'La famille d'Imran’- verset 144

A ce propos Ibn Abbas dit :

« Par Allah ! On eut dit que les gens ne savaient par qu’Allah avait révélé un tel verset avant sa récitation par Abû Bakr. Tous saisirent le verset qu’ils se mirent à répéter sans exception.» 


Selon Ibn Al-Moussayyib, Omar dit :


« Par Allah ! Dès que j’entendis Abû Bakr récité le verset, je me sentis vide au point de basculer et de m’affaisser à terre. C’est alors que je compris que le Messager d’Allah n’était plus.»


Préparatifs et modalités de l’enterrement 

La divergence au sujet de la succession alla bon train avant les préparatifs.

Il eut des discussions, des dialogues et des polémiques entre les Mouhajirines et les Ansar à Saqifat Banî Saida.

Finalement, ils s’entendirent sur Abû Bakr comme successeur (calife). 

Toute la journée du lundi fut consacrée à cette discussion.

Les gens ne s’occupèrent des préparatifs de l’enterrement que tard dans la nuit du mardi.

C’était presque vers le matin.

Pendant ce temps le corps béni du Prophète était sur le lit, couvert d’une robe de soie noir et inaccessible dans la mesure où la famille avait refermé la porte.

Le mardi, on fit le toilettage du Messager d’Allah 
(que la paix et le salut soient sur lui)  sans lui ôter ses vêtements.

Les toiletteurs était Al-Abbâs, Ali, Al Fadl et Kathm (les 2 fils d’Al Abbas), Sakran, l’esclave affranchi du Messager d’Allah 
(que la paix et le salut soient sur lui)  , Oussama ibn Zayd et Aws ibn Khouli. Al Abbas et Kathm le retournaient ; Oussama et Sakran déversaient l’eau, Ali faisait le toilettage et Aws l’appuyait contre sa poitrine.

On le lava trois fois avec de l’eau contenant du cidre (le jujubier).

L’eau provenait d’un puits appelé Al-Ghars, appartenant à Saad ibn Khaythama et situé à Qoubâ, puits de l’eau duquel il avait l’habitude de boire.

Par la suite, on l’enveloppa dans trois vêtements blancs ne comportant ni chemise ni turban.

La place où on l’on devait l’enterrer suscita ensuite une divergence. 
 
À cet égard, Abû Bakr dit :

« Moi j’ai entendu le Messager d’Allah dire :
« Tout Prophète qui décède est enterré au lieu même du décès.»

Sur ce, Abû Talha souleva le lit de mort, creusa en dessous et fit de la tombe un sépulcre. 

Après cela, les gens entrèrent dans la chambre par vague de dix et prièrent sur le Messager d’Allah 
(que la paix et le salut soient sur lui)  individuellement, sans nul besoin d’un imam.

D’abord, ce fut les gens de son clan qui accomplirent leurs prières, suivis des  Mouhajirines et des Ansar, les femmes aussi prièrent sur lui, après les hommes.

Enfin prièrent sur lui les enfants et d’autres femmes. 

Toute la journée du mardi fut consacrée à ces prières et cela s’étendit jusqu’au début de la nuit de mercredi.

À propos de l’enterrement Aicha dit :

« Nous ne sûmes qu’on enterrait le Messager d’Allah que lorsque nous eûmes entendu le bruit des pelles dans les profondeurs de la nuit. »

Un certain rapport mentionne : « A la fin de la nuit du mercredi.»


Auteur : Pr Safi Ar-Rahman al-Moubarakfouri, Pr de l'université salafiste de l'Inde. 
Révisé par l'association Aux Sources de l'Islam 
Extrait du livre "LE NECTAR CACHETE" Édition Darussalam 
tirée de la science légiferée
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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 07:41



 Allah a choisi à cette communauté le meilleur des messagers, lui a révélé le meilleur des livres et Allah a fait de cette communauté la meilleure.
Et tout ceci implique qu'Allah ait choisi, comme porteurs de cette religion et comme compagnons du meilleur Messager, les meilleures hommes qui soient après les messagers et les prophètes : 
Les Sahabas.
 
 

Qui considère t-on comme un Sahabi ?


Un Sahabi est, d'après ibn Rajeb :

« Toute personne ayant rencontré le Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) en croyant en lui et qui est mort en étant musulman" (1)

• Ainsi, le fait de dire : "Toute personne qui a vu le Prophète(Prière et bénédiction d'Allah sur lui) est un Sahabi", ceci est faux puisqu'un Sahabi peut ne jamais avoir vu le Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui) comme Ibn oummou Maktoum qui était aveugle. 


• De même, dire que " Tout musulman qui vécu au temps du Prophète(Prière et bénédiction d'Allah sur lui) est un Sahabi ", ceci est faux également puisqu'il faut impérativement avoir rencontré le Prophète(Prière et bénédiction d'Allah sur lui), en étant croyant et être mort dans la religion de Mouhammad(Prière et bénédiction d'Allah sur lui).

 

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Si depuis sa révélation, la religion a réussit à se perpétuer à travers les générations, et bien elle eut besoin de personnes qui en soient porteuses pour pouvoir ensuite la transmettre de manière sure aux générations qui succédèrent.

Mais si la première génération de cette communauté, c'est à dire les compagnons ne furent pas à même de remplir cette tâche, cela signifierait que la religion d'Allah eut été perdue.

Et comment alors ceux qui vinrent après eux pourraient-ils avoir reçu une religion qui n'aurait pas été transmise !!!

Il va donc de soit qu'Allah ait fait de ce groupe, qui est en fait le groupe mère, la source d'où l'Islam prit son ampleur et débuta son expansion.

Ainsi les Sahabas apprirent le Coran et la Sounnah du Prophète (Prière et bénédiction d'Allah sur lui), et de la meilleure façon répandirent ses enseignements.

D'ailleurs Allah Qui connaît toute chose les loue et vente leur mérite dans plusieurs versets coraniques :

Allah dit :    

Traduction relative et approchée : 

"Mouhammad est le Messager d'Allah et ceux qui sont avec lui sont durs avec les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés prosternés recherchant d'Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par leur prosternation. Telle est leur image dans la Thora. Et l'image que l'on donne d'eux dans l'évangile est celle d'une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s'épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, à l'émerveillement des semeurs.(Allah) par eux (les croyants) remplit de dépit les mécréants. Allah promet à ceux d'entre eux qui croient et font de bonnes œuvres, un pardon et une énorme récompense"S48 V29 

ibn el jawzi a dit : « Et ceci caractérise l'ensemble des Sahabas pour la majorité des savants » (2)

el qourtoubi a dit concernant "...Il a promis a ceux qui ont cru..." :   

« C'est à dire qu'Allah a promis à ceux qui sont avec Mouhammad  et ce sont eux les croyants dont les œuvres sont pieuses et Allah leur a promis "...un pardon et une immense récompense..." c'est a dire une récompense éternelle : Le Paradis » (3)  

El Hafidh ibn Kathir  a dit : « Et tous ceux qui sont sur les traces des compagnons rentrent dans le même contexte » (4)

abou 'aroua ez-zoubayri a dit : « Nous étions chez Malek et il fut fait allusion à un homme qui dénigrait les compagnons du Prophète alors Malek lut ce verset "...Mouhammad est le Messager d'Allah [...] par eux (les croyants), (Allah) remplit de dépit les mécréants[...]"   

Puis Malek dit : « Celui qui a dans le cœur de la haine (du dépit) envers les compagnons de Mouhammad est concerné par ce verset (5) »

Allah dit :  

                     

Traduction relative et approchée : 

"...On ne peut comparer cependant celui d'entre vous qui a donné ses biens et qui a combattu avant la conquête de la Mecque, ces derniers sont élus hauts en hiérarchie que ceux qui ont donné leurs biens et combattu après. Or à chacun Allah a promis  la plus belle récompense (el Houssna) et Allah est Grand Connaisseur de ce que vous faitesS57 V10    

D'après ibn jarir  (el Houssna) c'est en fait le Paradis comme ce fut rapporté du Prophète(Prière et bénédiction d'Allah sur lui) (Marfou') et des compagnons (Maouqouf) (6)

ibn hazm prit pour argument (...or, à chacun Allah a promis el Houssna) pour affirmer que tous les Sahabas sans exception sont promis au Paradis (7) 

Allah dit également :

Traduction relative et approchée : 

"Les tous premiers croyants parmi les émigrés et les auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans le beau comportement, Allah les a agrée et ils L'agréent. Il a préparé pour eux des jardins sous lesquels coulent des ruisseaux et ils y demeureront éternellement. Voilà l'énorme succès " S9 V100   

el hafidh ibn kathir a dit : « Allah nous a certes informé qu'Il était satisfait des premiers parmi les Mouhajirines (Mecquois) et les Ansars (Médinois) et ceux qui les ont suivit dans les bien, alors malheur à celui qui les déteste ou insulte l'un d'entre eux, d'autant plus s'il s'agit du grand véridique, du Calif Abou Bakr ibn abi Kahafa. Car en effet le groupe des Rafida (les chiites) font preuve d'animosité envers le meilleur Sahabi, le déteste et l'insulte. Que font ces gens-là de leur foi au Coran, lorsqu'ils insultent ceux qu'Allah a agréés !!! Alors que les gens de la Sounnah agréent ceux qu'Allah et Son Messager ont agréés et insultent ceux qu'Allah et Son Messager insultent, prennent pour amis ceux qu'Allah et Son Messager prennent pour amis et pour ennemis ceux qu'Allah et Son Messager prennent pour ennemis. Et les gens de la Sounnah suivent et n'innovent pas et voilà pourquoi ils forment le parti vainqueur d'Allah et sont Ses adorateurs croyants» (8)

Allah dit :                    

Traduction relative et approchée : 

"Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t'ont prêté le serment d'allégeance sous l'arbre. Il a su ce qu'il y avait dans leur cœur et a fait descendre sur eux la quiétude, et Il les a récompensés par une victoire proche" S48 V18

ibn hazm a dit : « Allah nous a informé qu'Il savait ce qu'il y avait dans leur cœur, et qu'Il avait fait descendre la paix sur eux, il n'appartient donc à personne de douter des compagnons» (9)

Allah dit :            

Traduction relative et approchée :

"Dis :  " Louange à Allah et paix sur Ses serviteurs qu'Il a élus ! "Lequel est meilleur ? Allah ou bien ce qu'ils Lui associent"   S27 V59

ibn 'abdel bar a dit : « Es Saoudi rapporte d'Abou Malek d'après ibn Abassi au sujet de ce verset : « Ceux sont les compagnons de Mouhammad » Tels furent les propos de es Saoudi, de Hassan el Bassri, ibn 'Ouyina et ath-Thawri » (10)

Allah dit aussi:                    

Traduction relative et approchée : 

"... le jour où Allah épargnera l'ignominie au Prophète et à ceux qui croient avec lui ..."S66 V8   

Cheikh el islam ibn Taymiya a dit : « En somme tout ce qui est dans le Coran comme interpellation aux croyants, aux pieux, aux bienfaisants, ainsi que les louanges qui leur sont faites et bien ce sont eux (c'est à dire les compagnons). Ce sont eux les premiers de cette communauté et les meilleurs de cette communauté à être visés par ces versets » (11)

(1) Ibn Rajeb dans « El Issaba » Vol.1 p.10* Et ibn Hajar et d'autres ont ajouté : « ...même s'il a apostasié, puis est revenu dans l'Islam »
(2) Dans son Tafsir Vol.7 p.173
(3) Dans son Tafsir Vol.7 p.173
(4) Dans son Tafir S48 V29
(5) Rapporté par Abou Nou'aim Vol.2 p.327 ainsi que ibn el Jawzi dans son Tafsir Vol.7 p. 175
(6) Cf. Tafsir d'ibn Jarir
(7) « El Mouhalla » Chp.4 p.148-149
(8) Dans son Tafsir Vol.2 p.148
(9) « El Mouhalla » Chp.4 p.148
(10) « El Isti'ab » 1/ p13
(11) « Minhaj es Sounnah » Vol.2 p.49-50

 

Références:

« Ousoul I'tiqad Ahl es Sounnah wal Jama'a » de al Imam el Lâlaka-y 
Oummou Yassir
 
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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 07:27
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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 10:36
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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 19:19
Question n° 11


Quelles sont les choses qui annulent l'Islam ?

ما هي نواقض الإسلام ؟

Réponse

Les choses qui annulent l'Islam de celui qui les commet sont nombreuses, mais les plus répandues sont au nombre de dix :

1- Commettre du polythéisme en adorant un autre avec Allah.

2- Prendre des intermédiaires entre toi et Allah en les invoquant.

3- Ne pas considérer que les mécréants sont incroyants, ou douter de leur mécréance, ou considérer que leur religion est valable.

4- Croire qu'une voie autre que celle du Prophète est meilleure que la sienne, ou qu'un jugement est meilleur que le sien.

5- Détester une chose avec laquelle est venu le Prophète r même si on l'applique.

6- Se moquer d'une chose faisant partie de la religion d'Allah.

7- La sorcellerie.

8- Soutenir et aider les mécréants contre les musulmans.

9- Croire qu'il est permis à certaines personnes de ne pas suivre la législation du prophète Mohammed.

10- Se détourner de la religion d'Allah sans l'apprendre, ni l'appliquer.

Et dans toutes ces choses, il n'y a pas de différence entre celui qui est sérieux et celui qui plaisante ou celui qui a peur, mis à part celui qui est contraint (lui est excusé en dehors des autres).



نَوَاقِضُ الْإِسْلَامِ كَثِيرَةٌ, أَكْثَرُهَا وُقُوعاً عَشَرَةُ نَوَاقِضَ, هِيَ:

1- الْشِّرْكُ فِي عِبَادَةِ اللهِ.

    2- مَنْ جَعَلَ بَيْنَهُ وَبَيْنَ اللهِ وَسَائِطَ يَدْعُوهُم.

    3- مَنْ لَمْ يُكَفِّرْ الْمُشْرِكِينَ, أَوْ شَكَّ فِي كُفْرِهِمْ أَوْ صَحَّحَ مَذْهَبَهُم.

4- مَنْ اِعْتَقَدَ أَنَّ غَيْرَ هَدْيِ الْنَّبِيِّ أَكْمَلُ مِنْ هَدْيِهِ أَوْ أّنَّ حُكْمَ غَيْرِهِ أَحْسَنُ مِنْ حُكْمِهِ.

5- مَنْ أَبْغَضَ شَيْئاً مِمَّا جَاءَ بِهِ الْرَّسُولُ وَلَوْ عَمِلَ بِهِ.

6- مَن اِسْتَهْزَأَ بِشَيْءٍ مِنْ دِينِ اللهِ.

7- السِّحْرُ.

8- مُظَاهَرَةُ الْمُشْرِكِينَ وَمُعَاوَنَتُهُمْ عَلَى الْمُسْلِمِينَ.

9- مَن اِعْتَقَدَ أَنَّ بَعْضَ الْنَّاسِ يَسَعُهُ الْخُرُوجُ     عَنْ شَرِيعَةِ مُحَمَّدٍ.

10- الْاِعْرَاضُ عَنْ دِينِ اللهِ، لَا يَتَعَلَّمُهُ وَلَا يَعْمَلُ بِهِ.

وَلَا فَرْقَ فِي جَمِيعِ هَذِهِ الْنَّوَاقِضِ بَيْنَ الْهَازِلِ وَالْجَادِّ وَالْخَائِفِ إِلَّا الْمُكْرَهَ.

 


    ("nawaqid al-islam" de cheikh Mohammed ibn 'Abdel-Wahhab)


_________________________________________________________________________________


A suivre in cha Allah...



Ecrit par :
Souleyman al-Gwadeloupi
 tirée du site
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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 19:11


Question n° 6

Que signifie l'attestation "la ilaha illAllah" ?

مَا مَعْنَى شَهَادَةِ أَنْ لَا إِلَهَ إِلَّا الله ؟

Réponse

Elle signifie que rien ne mérite d'être adoré en vérité à part Allah.

مَعْنَاهَا: لَا مَعْبُودَ بِحَقٍّ إِلَّا الله.
("al-ousoul ath-thalatha" de cheikh Mohammed ibn 'Abdel-Wahhab)

_________________________________________________________________


Question n° 7

Que signifie l'attestation "Mouhammad rasouloullah" ?

مَا مَعْنَى شَهَادَةِ أَنَّ مُحَمَّداً رَسُولُ اللهِ ؟

Réponse

Elle signifie que l'on doit :
- lui obéir dans ce qu'il a ordonné,
- croire à ce qu'il a dit,
- délaisser ce qu'il a interdit,
- et adorer Allah uniquement selon ce qu'il a légiféré.

مَعْنَاهَا: طَاعَتُهُ فِيمَا أَمَرَ,
وَتَصْدِيقُهُ فِيمَا أَخْبَرَ,
وَتَرْكُ مَا نَهَى عَنْهُ وَزَجَرَ,
وَأَنْ لَا يُعْبَدَ اللهُ إِلَّا بِمَا شَرَعَ.
("al-ousoul ath-thalatha" de cheikh Mohammed ibn 'Abdel-Wahhab)

_________________________________________________________________



Question n° 8

Quelles sont les conditions de l'attestation "la ilaha illAllah" ?

مَا هِيَ شُرُوطُ شَهَادَةِ أَنْ لَا إِلَهَ إِلَّا الله ؟
Réponse

Les conditions de l'attestation "la ilaha illAllah" sont au nombre de sept :
la science, la certitude, l'acceptation, la soumission, la véracité, la sincérité, et l'amour.

شُرُوطُ شَهَادَةِ أَنْ لَا إِلَهَ إِلَّا الله سَبْعَةٌ:
الْعِلْمُ, وَالْيَقِينُ, وَالْقَبُولُ, وَالْاِنْقِيَادُ, وَالْصِّدْقُ, وَالْإِخْلَاصُ, وَالْمَحَبَّةُ.
    (tiré de "fath al-Majid" de cheikh 'Abder-Rahmane ibn Hassan Al Cheikh)

_________________________________________________________________


Question n° 9

Quelles sont les conditions de l'attestation "Mouhammad rasouloullah" ?

مَا هِيَ شُرُوطُ شَهَادَةِ أَنَّ مُحَمَّداً رَسُولُ اللهِ ؟
Réponse

Les conditions de l'attestation "Mouhammad rasouloullah" sont les mêmes que celles de l'attestation "la ilaha illAllah" car ces 2 attestations sont liées.

شُرُوطُ شَهَادَةِ أَنَّ مُحَمَّداً رَسُولُ اللهِ هِيَ شُرُوطُ شَهَادَةِ أَنْ لَا إِلَهَ إِلَّا الله نَفْسُهَا
لِأَنَّ هَاتَيْنِ الْشَّهَادَتَيْنِ مُتَلَازِمَتَانِ.
(tiré de "a'lam as-sunna al-manchoura" de cheikh Hafiz al-Hakami)

_________________________________________________________________


Question n° 10

Quelles sont les conditions pour que l'adoration soit acceptée par Allah ?
مَا هِيَ شُرُوطُ قَبُولِ الْعِبَادَةِ عِنْدَ اللهِ ؟
Réponse

Il y a deux conditions à cela :
- la sincérité envers Allah,
- et la conformité à la Sunna du Messager d'Allah .
هُمَا شَرْطَانِ اثْنَانِ:
الْإِخْلَاصُ لِلَّهِ, وَالْمُوَافَقَةُ لِسُنَّةِ رَسُولِ اللهِ. 
    (tiré des paroles de plusieurs grands savants de l'Islam)

_________________________________________________________________

A suivre in cha Allah...


Ecrit par :
Souleyman Abou 'Ali al-Gwadeloupi

tirée du site

 

                                                       http://www.sounnah-publication.com/

 

 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 17:11

   

    

Khadija bint Asad ibn Khuwailid ibn Abdul Uzza ibn-Qusai ibn Kilaab" رضي الله عنها, le Prophète salallahou aleyhi wa salaam l'a épousée à La Mecque quand il avait 25 ans et il est resté avec elle jusqu'à ce qu'Allah l'ait honoré avec son message. 

 

Elle a cru en lui et l'aida, et donc était un vizir de confiance pour lui.

 

Elle est morte 3 ans avant la hijra selon l'opinion la plus correcte, et il a été dit aussi 4 ans et il a été dit aussi que 5 ans.

 

Et elle possède des caractéristiques particulières رضي الله عنها parmi elles le fait que :

 

BUL059 le Prophète صلى الله عليه وسلم n'a pas épousé quelqu'un d'autre alors qu'il était avec elle,

BUL059 que tous ses enfants étaient d'elle, sauf Ibrahim car il était de Maariyah,

BUL059 qu'elle (khadija) était la meilleure des femmes de cette communauté.

 

Et il y a une différence d'opinion au sujet de sa supériorité sur Aisha رضي الله عنها il y a trois opinions concernant cela, la 3ème est de s'abstenir de dire qu'elle est meilleure.

 

Et j'ai questionné notre cheikh Ibn Taymiyya رحمه الله sur cette question et il a dit : 

 

"Chacune des deux a une caractéristique particulière propre à elle.

 

Ainsi, l'impact de Khadijah était au début de l'Islam, elle avait l'habitude de consoler le Prophète صلى الله عليه وسلم d'Allah, de l'affermir et de le calmer, et dépensait sa richesse pour lui, alors elle rencontra l'aube de l'Islam, et endura le mal pour l'amour d'Allah et l'amour de Son Messager, et l'aide qu'elle a donné au Prophète صلى الله عليه وسلم était à la période où il était dans un besoin des plus urgent.

 

Donc le mérite qu'elle a pour son aide et son sacrifice est quelque chose que les autres (femmes du prophète) n'ont pas.

 

Et l'impact d'Aisha رضي الله عنها possède, était à l'étape finale de l'Islam, de sorte que le mérite qu'elle possède, est pour sa compréhension de la religion et pour l'avoir transmis à la communauté et avoir fait bénéficié ses enfants (les musulmans) de la science qu'elle leur a communiqué, ceci est quelque chose que d'autres n'ont pas."

 

Ibn al-Qayyim :

 

"Tel est le sens de ce qu'il dit."

 

BUL059 Je dis : et parmi ses qualités est qu'Allah, l'Unique exempt de tout défaut, lui a envoyé ses propres (salutations) Salaam par Jibril عليه السلام et donc le ​​Prophète d'Allah صلى الله عليه وسلم l'a informé de cela. 

 

Dans son Sahih, Al-Boukhari a dit : 


"Ibn Sa'id Qutaibah nous a raconté: Muhammad ibn Fudail nous a raconté d'Abu Ummarah de Zur'ah de Abû Hurayrah رضي الله عنه qu'il a dit: 

"jibril vint voir le Prophète et lui dit":

"Ô Messager d'Allah !

C'est Khadijah qui vient à toi avec un plat de soupe à la viande.

Quand elle arrive à toi, salut la, au nom de son Seigneur et en mon nom et donne lui la bonne nouvelle d'avoir un palais de Qasab au Paradis, où il n'y aura aucun bruit ni aucune peine."

Al Boukhari,numero 3820 et Mouslim, numéro 2432. 

 

Et par l'existence éternelle d'Allah !

Il s'agit d'une qualité particulière qui était uniquement pour elle.

 

BUL059 Et quant à Aisha رضي الله عنها alors en vérité Jibril عليه السلام lui a passé le salaam à travers la langue du Messager صلى الله عليه وسلم. 

 

Al-Boukhari dit: 

 

Yahya ibn Bukair nous a raconté: al-Layth nous a raconté à partir de Yunus Ibn Shihab que Abou Salama a dit: 

 

"Une fois le messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

"Ô Aa'ish (aisha) ! Ceci est Jibril te saluant.

Alors, elle dit : wa aleyhi salaam wa rahmatoullahi wa baarakatouhou. Tu vois ce que je ne vois pas. 

Elle s'adressait au Messager d'Allah pour la dernière phrase."

Boukhari,numero 3768 et Mouslim, numéro 2447

 

Et parmi les qualités spéciales de Khadidja رضي الله عنها c'est qu'elle ne l'a jamais blessé, jamais, et elle ne s'est jamais mis en colère, et il n'a jamais juré de ne pas avoir de relations sexuelles avec elle, pas plus qu'il ne lui a fait une réprimande douce, jamais, ni ne l'a boycotté et cela est suffisant comme vertu et mérite. 

 

Et parmi ses qualités distinctives, c'est qu'elle était la première femme de cette Oumma à croire en Allah et en Son messager. 

 

Ibn al-Qayyim dans "Jala’oul-Afham fi Salati was-Salaam 'alaa Khairil-Anaam" 

copié de twitter.com/Minhajsunna

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 19:29
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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 00:00

    السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

 

    Pour ce mois, les 13, 14, 15 jumada a thani 1434 corresponderont

                      إن شاء الله  au 24, 25, et 26 avril 2013.

 

 

 

Le jeûne de trois jours par mois

 

 Abou Hourayra (رضي الله عنه) a dit : 

 

"Mon grand ami (le Prophète) m'a recommandé trois choses :

1. Le jeûne de trois jours par mois.
2. Deux unités de prière entre le lever du soleil et midi.
3. Une unité de prière avant de m'endormir". 

(al-Boukhâri, Mouslim qui le rapporte aussi d'Abou Darda)

 

 Selon 'Abdullâh Ibn 'Amr Ibn Al 'As (رضي الله عنه), le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) a dit :

 

"Le jeûne de trois jours par mois est comme le jeûne de tout le temps". 

(al-Boukhâri, Mouslim)

 

 Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : 

 

"Jeûner trois jours chaque mois et jeûner le mois de ramadan jusqu'au ramadan, c'est (comme) jeûner tout le temps". 

(Mouslim n°1162, Abou Dâwoûd n°2425)

 

 

 

La préference de jeûner ces 3 jours le 13, 14, et 15 du mois lunaire

 

  Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : 

 

"O Abou Dharr, si tu jeûnes trois jours chaque mois, jeûne les treizième, quatorzième et quinzième". 

(At-Tirmidhî n°761, An-Nasâi n°2424)

 

  Milhân (رضي الله عنه) affirme : 

 

"Le Prophète nous enjoignait de jeûner les jours blancs : les treizième, quatorzième et quinzième". 

(Abou Dâoûd n°2449, An-Nasâi n°2432)

 

 

D'après Ibn Abbas (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) ne rompait pas le jeûne durant les jours blancs qu'il soit en voyage ou en résidence.


(Rapporté par Nasai et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°580)

 

 

 

 

copié de la-ilaha-illallah.over-blog.com et de la science legiférée et salafidunord

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 13:11
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